Joueur de hockey québécois 🏑

Populaire au Canada, le hockey sur glace est un jeu opposant deux équipes. Chacune d’elles compte six joueurs, qui portent des patins et s’affrontent sur une patinoire. En raison de sa nature dynamique et de ses contacts physiques plus ou moins violents, le hockey sur glace devient de plus en plus populaire à l’échelle internationale. Moins de 43 % des joueurs de la saison 2019-20 de la LNH sont cependant canadiens, ce qui constitue le plus faible pourcentage de l’histoire de la LNH. Pourquoi les joueurs de hockey québécois ont-ils perdu leur position dominante dans la LNH ?

L’entraînement est rare et le sport est impitoyable

Le hockey est un sport qui se pratique dans des patinoires. Ces centres sont compliqués à maintenir ouvertes, et ce, à cause des coûts de refroidissement qui y sont liés. Ce qui ne permet généralement pas aux jeunes personnes de disposer d’assez de temps pour développer leurs talents.

Il faut également noter que le hockey est un sport brutal. C’est un jeu qui est assez dur. Dès l’enfance, plus précisément à l'âge de 12 ans, les joueurs de hockey apprennent déjà à se battre contre l’adversaire et à supporter la douleur.

Le hockey est lourd en émotions et produit un comportement agressif et violent chez les enfants. C’est pourquoi de nombreux parents hésitent à faire pratiquer ce sport à leurs enfants.

Aussi, durant les entraînements, les joueurs apprendront à recevoir :

  • une passe de l’avant ;
  • une passe sur le côté ;
  • une passe sur le revers .

Les joueurs, dans ce sport, doivent toutefois développer une tolérance à la douleur et apprendre à maîtriser leur équilibre sur la glace.

Une mauvaise prestation offerte par les meilleures équipes de la LNH

De nombreuses grandes équipes de la Ligue Nationale de Hockey au Québec n’ont pas fait de bonnes prestations durant ces dernières années. Autrement dit, elles ont offert des performances qui n’étaient pas comparables à celles des tout premiers tournois de la ligue. Parmi celles-ci, on retrouve l’équipe de Vancouver, de Calgary et d’Edmonton.

Vancouver

L’équipe de Vancouver est placée entre les mains de nouveaux recruteurs, qui ne sont pas assez expérimentés pour la porter au niveau de l’élite. Ils ont eu avec eux plusieurs joueurs qui semblaient pouvoir devenir facilement des attaquants du Top 6 ou des défenseurs du top 4. Ce sont entre autres Alex Burrows, Brandon Sutter et Luca Sbisa. Cependant, ce ne fut pas le cas. À présent, ceux-ci vieillissent rapidement et n’ont pas de jeunes joueurs de haut niveau.

Les recruteurs ne sont pas aptes à renouveler l’équipe et cela se confirme à en juger par les résultats.

Calgary

L’équipe de Calgary a été extrêmement chanceuse l’année dernière, si vous regardez leurs chiffres de possession (qui n’étaient pas excellents) par rapport à leurs résultats (équipe de séries éliminatoires). Calgary a le meilleur jeune corps défensif de la ligue et quelques bons jeunes attaquants également. Ils ont reculé cette année, comme beaucoup l’avaient prédit, mais ils ne sont qu’à quelques années d’être un prétendant à la Coupe Stanley s’ils jouent bien leurs cartes.

Edmonton

L’équipe de l’Edmonton est le cas classique d’un embarras de richesses dans le mauvais sens du terme. Avec quatre choix de premier ordre au cours des six dernières années, Edmonton a encore oublié qu’il faut de la défense pour gagner une coupe. Ils ont recruté des attaquants dont des excellents comme Hall et McDavid, de moins excellents comme Yakupov.

Malheureusement, sans défense ni gardien de but, ils ne font que gaspiller les années productives de ces joueurs. Avec ses résultats et le manque de jeunes joueurs, de nombreux recruteurs dans cette discipline préfèrent faire appel à des joueurs talentueux de nationalité autre que québécoise. Ce qui explique l’absence des joueurs de hockey québécois lors de la LNH. Les Québécois qui jouent dans la LNH sont âgés de 30 ans ou plus.